29 janvier 2014

Elle ne reconnait plus personne...

Scale 75 démarre un nouveau financement participatif pour une figurine dans leur gamme Steam Wars (même si ici, on ne voit pas trop).

C'est sur Indiegogo, et je vous invite à aller voir vous-même.




En tout cas, comme je l'ai dit à Fab' après Ransart, pourquoi acheter leurs figs à 45€ là-bas alors qu'on va les avoir direct du fabricant, moins cher (port compris) avec ce nouveau projet. Et pas qu'un peu pour celui qui en prend un lot. Au contraire de leurs sets de peintures, par contre...

Maintenant, le patronyme de cette brave dame me ferait dire que c'est madame Lemmy.  Je ne suis pas sûr que c'est une bonne idée d'aller la chatouiller à coups de pinceaux :-D

19 janvier 2014

C'est devenu une tradition

On commence l'année avec le salon des Fêlés, à Ransart.
Va-t-il neiger ?


11 janvier 2014

Lara on the Rocks

J'ai acheté le dernier Tomb Raider lors des soldes d'automne sur Steam (10€).

Ca commence par un naufrage
Il m'a fallu un petit moment pour m'y mettre.  J'avais l'écho de plantages à répétitions de la part d'un pote qui a exactement la même config de PC que moi.  Et puis, la présentation du jeu à sa sortie m'avait laissé un doute.  Ca m'avait l'air de faire dans l'horreur de bas étage.

C'est gore.  Un vrai bain de sang :-(
Donc, évacuons tout de suite les trucs qui fâchent : le début du jeu m'a été un peu pénible, d'abord, parce que, oui, c'est gore gratuitement.  Mais aussi parce qu'on subit les événements qui n'ont rien de marrant et un plantage de décor un peu lourd.
On ajoutera à la liste des doléances que, bien qu'on nous bassine à chaque fois sur la réduction de volume mammaire de Lara Croft, les cinématiques du début du jeu font des plongées pas forcément nécessaires dans le décolleté de la jeune fille.  Et que les façons de mourir sont toutes plus horribles les unes que les autres (tomber d'une falaise, ça n'arrive presque plus).  Bref, Sandra ne devait pas être là à la présentation du jeu.

Comment on devient "Tomb Raider"

On est dans ce qui est supposé être la première aventure de Lara (d'ailleurs, on s'imagine qu'on va apprendre comment elle a récupéré ses deux flingues légendaires, et on ne sera sans doute pas entièrement satisfait sur ce point).  Elle va donc devenir une survivante (c'est rien de le dire ; John McLane est une lopette à côté d'elle), une pilleuse de tombes et une aventurière accomplie.

Il va falloir grimper dans les endroits les plus improbables
Je viens de finir le jeu, au bout de 34 heures cumulées quand même.  Et à part les regrets évoqués ci-dessus, je trouve que c'est un assez bon jeu.  Le scénario est prenant et le gameplay est agréable.

Le jeu a un look plus réaliste que précédemment (qui était un peu cartoon) et Lara occupe plus de place dans l'image.  A mon avis, c'est un mieux.

La devise de miss Croft : "Toujours plus haut"
C'est aussi plus facile que dans les épisodes précédents, il me semble.  Je n'ai jamais eu besoin d'avoir recours à une recherche d'info sur la façon de tuer un boss, par exemple.  Par ailleurs, on obtient un succès Steam Supériorité intellectuelle pour avoir résolu tous les "tombeaux facultatifs" (en gros, c'est chaque fois un petit donjon qui consiste en un puzzle à résoudre), mais c'est un peu vite dit.  Il suffit de bien regarder autour de soi, de faire quelques essais pour voir comment réagissent les divers éléments, et la solution s'impose toujours très vite.  Et enfin, les trucs frustrants qui ont parfois marqué les parcours "en jeu de plateforme" dans le temps ont disparu.  Jamais on n'a à recommencer douze fois une escalade qui se termine par un saut au bout duquel on doit attraper un rebord au millimètre près.  Et sur ce dernier point, franchement, j'applaudis des deux mains.

Vous pensiez que Lara est Anglaise ? Elle est Tyrolienne.
Pour moi, les moments difficiles auront été une séquence en furtivité obligatoire (ma hantise, moi qui suis un bourrin de première catégorie), et quelques combats où on a une armée en face de soi.

Sinon, on n'échappe pas à quelques trucs débiles (les géocaches sur l'île, vraiment ? les samouraïs qui ont des munitions de flingue dans leurs poches, on lui laisse son arsenal quand elle se fait pincer, etc...), mais bon, on fera abstraction de ça beaucoup plus facilement que de tous les ateliers de boucherie qu'on traverse ici et là.

Souvent capturée, jamais (à une exception près) désarmée.
Bref, si vous avez l'occasion de le trouver aussi à un prix bradé, ça vaut la peine.
Pour ma part, j'espère qu'ils feront une suite aussi bonne, en arrêtant de prendre les joueurs pour des caricatures genre geeks boutonneux.


Il y a de nombreux moments épiques.
Oufti, j'ai eu chaud !

Et de rares instants de répit.

Une scène classique :-)

Il est plutôt bien conservé pour son âge

Quelques jolis décors, même si parfois, ça manque de définition

Et elle fait tout ça avec des petits bras comme ça...

Ca y est, j'ai les deux flingues, le jeu va se terminer :-)

Et évidemment, ça finit sur un coucher de soleil ;-)

04 janvier 2014

C'est parfois dur de rester philosophe...

J'ai fini l'année en râlant, je démarre la nouvelle sur le même ton :-(

Avant d'ouvrir la boîte de La route du verre, le dernier d'Uwe Rosenberg, j'étais à peu près certain de déjà tenir le jeu de plateau de l'année 2014.  C'était sans compter sur Filosofia, qui édite la version francophone et qui est venu me gâcher mon plaisir d'entrée.


On passera sur la pré-découpe des planches de pions qui  date d'un autre âge.  Je découpe des pions de wargames depuis 35 ans, je suis devenu un as du scalpel, bien nécessaire ici pour éviter des déchirures dans tous les coins.  La forme biscornue de certains éléments ne facilite évidemment pas l'opération.

On pourra éventuellement trouver des excuses au fait que le verso de deux planches de terrain ont vu leur impression inversée.  A la limite, ça pourrait même aider si on tombait à court d'un type de terrain alors que l'autre n'est pas utilisé (pas de chance, ça ne tombe pas sur le plus utilisé, justement).

C'est déjà beaucoup plus dur de faire abstraction du diamètre des trous dans les planches de production, inférieur à celui des axes des roues qu'il est supposé accueillir.  Le mode d'emploi de montage précise qu'il faut "forcer un peu".  Vous allez devoir forcer beaucoup, et faire bien gaffe de ne pas tout foutre en l'air dans l'opération.

Enfin, on arrive au summum de l'histoire : la règle.  Traduite par un pied, il n'y a pas d'autre mot.  Pire, on ne me fera pas croire qu'elle a été relue une seule fois.  Ca commence dés la première phrase.  "Serpenter", chez Larousse comme chez Robert, c'est un verbe intransitif.  Chez Filosofia, apparemment pas.  Ensuite, on a droit à du "briquèterie" systématique.  On dira que je chipote, mais chez moi, ça ne s'écrit pas comme ça.  Sur un jeu qui parle de fabrication de verre et de brique, ça énerve vite.  On trouvera assez bizarre que deux fois sur trois, surtout quand il y a une illustration à côté qui démontre le contraire, les jetons de nourriture sont appelés "bois".  Ceux de bois sont intitulés "Bois", on comprend tout de suite la différence.  Je me suis demandé d'où pouvait venir la confusion, et je n'ai pas trouvé d'explication.  A moins que la traduction ne soit pas basée sur le texte en allemand, mais soit une traduction d'une traduction dans une autre langue (wood et food, confondus par le foot qui s'y est collé ?).  Je ne vais pas relever tout, j'en aurais pour la journée...

Bref, si vous êtes intéressé(e) par la version francophone de Die Glasstraße, je ne saurais trop vous conseiller d'attendre une réimpression, qui sera peut-être revue et corrigée.

Ma première partie, peut-être toujours sous l'influence de cette mauvaise première impression, m'aura laissé un sentiment mitigé.  J'attendrai avant de me prononcer définitivement, car c'est le genre de jeu qu'il faut du temps pour appréhender pleinement.  Mais je me demande si Rosenberg n'a pas poussé le bouchon un peu trop loin.  Ma fin de partie, avec sans doute trop de bâtiments de transformation, me laissait tellement d'options ouvertes que je n'avais aucune idée de laquelle il fallait tenter de rentabiliser.